Voici l'article paru dans le Ouest-France du Jeudi 13 Avril, par rapport à ce qu'il s'est passé la veille au commissariat.
Des étudiants repoussés par la police
Assis hier, devant le commissariat, une vingtaine d'étudiants ont été
refoulés par la police. Celle-ci dénonce ces mouvements « sporadiques ».
Mercredi, en début d'après-midi, un étudiant de l'IUT était entendu au
commissariat en tant que témoin dans le cadre d'une manifestation où
des étudiants avaient muré symboliquement l'entrée de la
sous-préfecture. En signe de protestation et de solidarité, une
vingtaine de ses camarades se sont assis dans la cour du commissariat. « Nous avons été insultés et sortis de force dans la rue », pestent les étudiants. « L'un des nôtres, un jeune de 17 ans, a été aspergé de gaz lacrymogène. Nous avons l'intention de porter plainte », indiquent les manifestants. Le jeune homme a été examiné par un médecin et obtenu un traitement et un arrêt de travail de 24 h.
Les
étudiants sont demeurés sur place une bonne heure, derrière les grilles
fermées. D'autres jeunes seront convoqués dans les prochains jours,
toujours en tant que témoins. Hier soir, Stéphane Le Scornec,
secrétaire départemental du syndicat national des officiers de policier
(1) a répondu aux propos des étudiants : « Les jeunes
n'arrêtent pas de venir nous harceler, de bloquer le commissariat. Ils
ont de la chance que les policiers soient diplomates. » Et il ajoute : « La
liberté d'aller et venir est aussi valable pour le commissariat. Il y a
des gens qui veulent déposer plainte et qui doivent patienter ou
revenir. »
L'officier indique que « lors de
la manifestation qui a amené à faire usage de lacrymogènes à la
sous-préfecture, il faut savoir que nous avons eu affaire à certains
étudiants - un noyau dur - qui ont cherché à envahir la sous-préfecture
non pas pacifiquement mais après avoir injurié les policiers et leur
avoir lancé des projectiles. »
Stéphane Le Scornec note que « par
la suite plusieurs manifestations ont donné lieu à des débordements qui
se sont concrétisés par des dégradations importantes sur des bâtiments
publics. Des interpellations ont été effectuées dans le calme. Elles
ont généré des mouvements de protestation qui continuent de façon
sporadique. Ça suffit ! Les policiers tiennent à travailler
sereinement. Or, actuellement, la présence répétée de manifestants qui
envahissent de manière sauvage les abords du commissariat crée un
trouble au bon fonctionnement du service. »
(1) Snop est le syndicat majoritaire en France.
Personnellement je ne suis pas d'accord avec tout ce qui est dit...mais ce n'est que mon avis!